mercredi 19 mai 2010

1 commentaire:

Anonyme a dit…

voir blog des classes franco américaines et peut être faire croquis!
Sarkozy et la sécurité

On ne devient pas « sécuritaire « en une courte période politique et dans le cas de Sarkozy sûrement pas.
Dés son premier mandat comme conseiller municipal en 1977 à Neuilly sur Seine, l’apparition de son impulsion à lutter contre la délinquance reconnue ou pas était apparue évidente par un incident notoire qui date de 1982. Les articles de journaux mis en ligne sur le blog
http://classes-franco-americaines-french-american-classes.over-blog.com
sont la preuve irréfutable d’une décision prise au niveau du Conseil Municipal qui démontre que lorsqu’il y a perturbation dans la commune, on chasse ceux qui ont créé ce malaise. Même si ce sont des enfants !
Reprenons depuis le début et résumons ce qui apparaît dans le livre de souvenirs d’André Girod : « la classe franco-américaine » qui vient d’être publié.
Depuis 1976, un an avant l’élection de Sarkozy à la Municipalité de Neuilly, Achille Peretti le maire de cette ville avait accepté de participer à la classe franco-américaine, qui consistait à faire héberger dans les écoles primaires de la commune des enfants américains de niveau CM2. Ce programme avait pour but de promouvoir la langue et la culture françaises aux Etats-Unis. Dés la première année, tout se passa très bien et les articles sortis à l’époque l’attestent. Ils sont en ligne. Sarkozy participa, dés 1978, à cet échange comme administrateur des écoles jusqu’en 1981. Cette année-là ( voir article) la ville de Neuilly fut appariée avec une classe de Toledo ( enfants tous blancs ) et une classe de Chicago ( quartier de Barak Obama qui y était animateur social, enfants tous noirs). Des incidents peu graves eurent lieu entre enfants de Neuilly et enfants de Chicago qui furent reportés à l’administrateur des écoles. Dans cet article de mars 1981 ( Neuilly journal indépendant) il est dit que « pour la quatrième année consécutive, l’expérience des classes franco-américaines s’est réalisée avec autant de succès. … Du 5 au 27 janvier, 2 classes, l’une en provenance de Toledo ( Ohio) et l’autre de Chicago ( Illinois) ont séjourné au Riou Clar dans les Alpes de Haute Provence. »
Donc tout paraissait prêt pour une cinquième année. Hélas lors d’une réunion en mai 1981, André Girod apprit que la ville de Neuilly supprimait le programme parce que , d’après la responsable des écoles , Melle Masquelez, Neuilly ne voulait plus de noirs. Ils avaient créé trop de problèmes et les parents s’étaient plaints à la mairie qu’ils ne voulaient plus recevoir de tels enfants noirs chez eux. Alors les futurs participants furent refusés et ils ont été placés sans problème à Levallois Perret ou Issy les Moulineaux.
L’auteur n’a jamais su qui avait pris la décision au niveau de la Mairie de refuser une classe d’enfants noirs pour éviter de troubler les parents avant l’élection suivante. La Mairie donnait satisfaction aux électeurs !
Par conséquent, dés 1981, Sarkozy avait déjà une attitude « sécuritaire » et renvoyait dans leurs foyers tout enfant étranger qui pourrait créer des incidents. A présent, il reprend ce thème et voudrait retirer la nationalité française aux Français d’origine étrangère comme il a voulu contrôler qui viendrait séjourner à Neuilly dans le cadre de la classe franco-américaine !